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Les visites du processus de peinture de La Forêt d’Oma, qui ouvrira définitivement au public en automne 2023, sont terminées

La Forêt d’Oma reste fermée jusqu’à la fin du processus de peinture. Louverture définitive de la Forêt aura lieu en automne 2023.

La Forêt d’Oma, située dans la commune biscaïenne de Kortezubi, entre dans sa dernière phase de peinture et sera ouverte définitivement au public en automne.

Le projet de transfert de La Forêt d’Oma, réalisé par le Conseil Provincial de Bizkaia par une équipe pluridisciplinaire dirigée par le professeur de l’UPV-EHU Fernando Bazeta, entre dans sa seconde et dernière phase de peinture.

Dans la première phase, mise en œuvre durant l’été 2022, comme prévu, 14 ensembles artistiques ont été réalisés avec un total de 454 arbres peints. La seconde phase de transfert entre dans sa phase finale avec la peinture de 400 autres arbres et 20 ensembles artistiques, jusqu’à peindre les 34 ensembles artistiques composant La Forêt d’Oma.

Ce projet du Conseil Provincial de Bizkaia est le fruit dun travail exhaustif de recherche et de relecture de cette œuvre d’Agustín Ibarrola réalisé par une équipe pluridisciplinaire dirigée par Bazeta en charge de l’Institution provinciale et qui va permettre de présenter une œuvre recueillant plus fidèlement l’idée dorigine de l’artiste, car certains des ensembles prendront une plus grande dimension, ce qu’Agustín Ibarrola n’a pas pu réaliser à l’époque. De plus, des ensembles artistiques perdus ont été récupérés. La Forêt d’Oma sera complète pour lautomne 2023. Elle abritera tous les ensembles artistiques documentés ayant existé dans la Forêt.

Le processus de peinture utilise de la peinture sans danger et on a cherché à respecter également le même type de peinture que ce qui a été utilisé par l’artiste et le processus est réalisé de la même manière avec laquelle l’auteur a reproduit les ensembles, c’est-à-dire, un premier travail d’identification des espaces les plus appropriés pour chaque ensemble, la visualisation des espaces et les perspectives appropriées, la réalisation de croquis sur place, pour passer enfin à la peinture manuelle de ces derniers.

Dans tout ce processus, l’équipe dirigée par le professeur Bazeta a également compté sur l’inventaire réalisé en 2015 par le Conseil Provincial de Bizkaia, ainsi que le projet de numérisation de ces dernières, qui permet de transférer les ensembles à leurs dimensions et caractéristiques exactes.

Une équipe pluridisciplinaire

Ce projet du Conseil Provincial de Bizkaia a compté sur une équipe pluridisciplinaire formée pour l’adéquation et le transfert de l’œuvre, dirigée par Fernando Bazeta, professeur de l’UPV/EHU. L’équipe se compose de deux artistes plasticiens, trois experts en restauration, un spécialiste en Art contemporain basque de l’UPV-EHU, un architecte de l’UPV-EHU et deux architectes spécialistes de l’entreprise Xortu, deux élèves du niveau de conservation et de restauration de l’UPV-EHU, et des experts forestiers de l’entreprise provinciale Basalan. Le projet compte également sur les conseils du service de patrimoine culturel du Conseil Provincial de Bizkaia et est développé avec l’aide de la famille Ibarrola.

La Forêt d’Oma la plus fidèle et la plus complète

Suite à l’enquête approfondie, une relecture de la Forêt a été réalisée. Cela a débouché sur un projet composé de 34 ensembles artistiques reproduits sur plus de 800 arbres. Avec ce projet mis en marche par le Conseil Provincial de Bizkaia et grâce au travail de l’équipe dirigé par Fernando Bazeta, des erreurs de compréhension et des titres inappropriés ont été corrigés, et on est parvenu à définir précisément les éléments composant chacun de ces ensembles et leur signification également.

De la même manière, l’incorporation dun plus grand nombre darbres peints à plusieurs ensembles artistiques comme Yeux, Cercles de couleurs, Rythmes enveloppants et Animaux de la Forêt viennent les compléter aux dimensions et caractéristiques dans lesquelles l’artiste les a imaginés dans sa conception dorigine et la récupération de quatre autres ensembles désormais perdus – La Mosquée de Cordoue, Hommage au chêne, La menace nucléaire et Diagonale bidimensionnelle– permet de profiter de l’ensemble de l’œuvre de la Forêt d’Oma. Ces ensembles ont été perdus en 1989 suite à l’abattage réalisé par les propriétaires des terrains de lépoque.

La Forêt, qui ouvrira en automne, sera plus soignée, et sera durable car le traitement et les soins réguliers qui seront apportés à l’élément végétal sont plus adaptés au rythme biologique de la forêt, la végétation dorigine est respectée et on évite les tâches qui peuvent affecter son biotype végétal. En parallèle, un système de sécurité sera activé pour agir en cas d’incendie ou pour réagir face à des situations durgence.

De plus, pour que ses visiteurs aient une expérience plus agréable, les chemins ont été aménagés avec un substrat écologique formé par des écorces de pin et de cyprès broyées, et des zones de repos seront créées sur le parcours. Et afin que les visiteurs de la Forêt réalisent une meilleure interprétation de l’œuvre, elles auront à leur portée différents parcours qui leur permettront de mieux connaître l’artiste, son parcours et la propre œuvre de La Forêt d’Oma.